tshitimu | il est paresseux | nitshitimin | je suis paresseuse |
shikatshu | elle a froid | apu shikatshit | elle n’a pas froid |
Les verbes ci-dessus ont un radical en i bref qui s’efface lorsqu’on ajoute le -u de la 3e personne de l’indépendant indicatif présent, la forme d’entrée du dictionnaire innu. Mais d’autres formes indiquent le i, comme la forme à la première personne nitshitimin ou le conjonctif shikatshit employé après la négation apu.
pushu | il embarque | pushi! | embarque! |
maushu | il cueille des baies | tshimaushin | tu cueilles des baies |
innishu | il est intelligent | tshitinnishinau | vous êtes intelligents |
mitshu | il mange qqch | tshimitshinan | nous mangeons qqch |
kushtatshu | il a peur | nikushtatshinan | nous avons peur |
tshimutu | il triche | eka tshimuti! | ne triche pas |
kuashkutu | il saute | kuashkutitau! | sautons |
apu | il est assis | apipan | il était assis |
kushpu | il monte dans le bois | nikushpinan | nous montons dans le bois |
aimu | il parle | aimi! | parle! |
tshitimu | il est paresseux | nitshitimiti | j’étais paresseux |
On peut facilement confondre les verbes à radicaux en i brefs avec ceux en u brefs, parce que ces voyelles brèves ne sont pas prononcées comme des [i] ou des [u], mais souvent comme des [ǝ]Le son [ǝ] se prononce comme le e du français dans peser.. L’orthographe des formes verbales de ces radicaux demande un certain apprentissage là où on ne prononce pas les u brefs. Par exemple pour pushu il embarque, fait nipushin j’embarque, prononcé [nǝpu∫ǝn], ce qui signifie qu’il s’agit d’un radical en i bref.
Tous les radicaux des verbes sont indiqués dans le dictionnaire.